« A trop serrer son bonheur, on le broie. »
« Ce qu'on a vécu, personne ne peut nous l'enlever. »
« Bien sûr qu'il y a des gens honnêtes, sincèrement droits, sur lesquels on peut compter jusqu'à la mort. Mais ils ne sont pas drôles. Tandis qu'une crapule... »
« Le drame des dictatures, c'est qu'elles donnent toute licence aux malades mentaux, aux mégalomanes, aux méchants, aux malhonnêtes gens d'aller jusqu'au bout de leur folie, de leur mégalomanie, de leur méchanceté, de leur malhonnêteté. »
« La fatigue n'est pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit... »
« La dignité passe par le sentiment qu'on a de son utilité. »
« Il suffit d'ouvrir un manuel de littérature grecque ou latine pour constater que les belles époques littéraires sont d'un demi-siècle alors que les littératures dites de décadence durent six cent ans. »
« La musique est au-delà des mots. »
« Pour lutter contre le présent et créer l'avenir, le passé est souvent l'arme la plus efficace. »
« Notre vie est un livre qui s'écrit tout seul. Nous sommes des personnages de roman qui ne comprennent pas toujours bien ce que veut l'auteur. »
« Que de gens lisent et étudient non pour connaître la vérité, mais pour augmenter leur petit moi. »
« Le plus grand malheur du siècle, c'est la discrimination dont le bonheur fait preuve. »
« Il y a une étrange satisfaction à toucher le fond du désespoir ; l'excès du malheur procure une espèce de sécurité, havre de grâce pour l'âme naufragée qui n'ose plus croire. »
« On peut très bien avoir soixante ans sur son acte de naissance, quarante à la ville et vingt dans un lit. »