« Lire c'est refuser de mourir. »
« Lire, c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas. »
« Chacun de nous a son passé renfermé en lui comme les pages d'un vieux livre qu'il connaît par cœur, mais dont ses amis pourront seulement lire le titre. »
« Etre étranger, c'est sourire et opiner du chef, c'est lire sur les lèvres, juste pour le plaisir de s'assurer que ça ne change strictement rien. Etre étranger, c'est être sous l'eau quand d'autres vous parlent à la surface, les sons pénètrent, mais pas »
« Il faut lire Minute, c'est un journal avantageux! Au lieu de vous emmerder à lire tout Sartre, avec un seul numéro de Minute, vous avez en même temps la Nausée et les Mains Sales! »
« A la Saint-Casimir, ma mémoire vive délire. »
« On ne devrait lire que les livres qui nous piquent et nous mordent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? »
« A une époque de matérialisme outré, de bêtise pontifiante et de diarrhée verbale, lire un poème, c'est prendre une sorte de bain de propreté, de pureté. »
« On dit que ses lettres lui ont valu quelques pourboires du cardinal de la Roche-Aymon, un des plus dignes prélats qui soient dans l'Eglise de Dieu, et à qui il ne manque rien que de savoir lire et écrire. »
« Un texte de théâtre est à voir. Un texte de théâtre est à écouter. Est-ce qu'un texte de théâtre est à lire ? »
« Je ne peux pas lire l'heure, les chiffres changent tout le temps. »
« Le plus bel hommage que nous puissions rendre à un auteur n'est pas de rester attachés à la lecture de ses pages, mais plutôt de cesser inconsciemment de lire, de reposer le livre, de le méditer et de voir au-delà de ses intentions avec des yeux neufs. »
« Aimer quelqu'un, c'est le lire. C'est savoir lire toutes les phrases qui sont dans le cœur de l'autre, et en lisant le délivrer. »
« Par le petit garçon qui meurt près de sa mère - Tandis que des enfants s'amusent au parterre - Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment - Son aile tout à coup s'ensanglante et descend - Par la soif et la faim et le délire ardent - Je vous salue Marie. »