« Le mort ni le prisonnier n'a plus ni ami ni parent. »
« Es-tu triste ? Cherche autour de toi un service à rendre, une peine à consoler... »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Il ne peut y avoir de totalité de la communication. Or la communication serait la vérité si elle était totale. »
« Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître. »
« Construire, c'est collaborer avec la terre : c'est mettre une marque humaine sur un paysage qui en sera modifié à jamais. »
« La relation entre l'écrivain et ses personnages est difficile à décrire. C'est un peu la même qu'entre des parents et des enfants. »
« Les villes portent les stigmates des passages du temps, occasionnellement les promesses d'époques futures. »
« Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure. »
« Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c'est le présent tel qu'il a survécu dans la mémoire humaine. »
« J'aimerais mieux aller hériter à la poste que d'aller à la postérité. »
« J'aime mieux être tiré à quatre épingles qu'à quatre chevaux. »
« Tous nous serions transformés si nous avions le courage d'être ce que nous sommes. »
« La différence entre les jeunes et les vieux, c'est que les vieux ont beaucoup plus de souvenirs et beaucoup moins de mémoire ! »