« Ne dois-je donc jamais entendre une de ces charmantes créatures m'appeler maman, me tirer par ma robe, me tyranniser ? »
« A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans. »
« L'écriture est une aventure. Au début c'est un jeu, puis c'est une amante, ensuite c'est un maître et ça devient un tyran. »
« Mon Automne éternelle ô ma saison mentale - Les mains des amantes d'antan jonchent ton sol - Une épouse me suit c'est mon ombre fatale - Les colombes ce soir prennent leur dernier vol. »
« La télévision est par nature une fenêtre déformante ; en laissant voir les événements qui agitent le monde, elle ne fait que rapporter une vérité, celle qu'elle croît être la plus proche de la vérité. »
« L'homme heureux, c'est celui qui aide sa femme à passer le manteau de fourrure qu'elle a acheté avec ses économies de jeune fille juste avant leur rencontre. »
« L'amour, l'amitié, le bonheur, voilà de si grands mots qu'ils font des maximes de toutes les phrases où ils entrent. »
« Les spéculations purement intellectuelles dépouillent l'univers de son manteau sacré. »
« Les maximes, ces phrases lapidaires, ont "la valeur des oeufs de porcelaine, qui incitent le penseur à couver." »
« Je jette avec grâce mon feutre, - Je fais lentement l'abandon - Du grand manteau qui me calfeutre, - Et je tire mon espadon; - Elégant comme Céladon, - Agile comme Scaramouche, - Je vous préviens, cher Mirmydon, - Qu'à la fin de l'envoi je touche! »
« Dieu nous a donné la langue pour que nous puissions dire des choses charmantes à nos amis et de dures vérités à nos ennemis. »
« Le manteau de la liberté sert à couvrir nombre de petites chaînes. »
« On pardonne à un être sur quelques minutes, comme à un livre sur quelques phrases. »
« Les après-guerre sont faites pour enterrer les morts et trouver quelques belles phrases. »