« On pardonne à un être sur quelques minutes, comme à un livre sur quelques phrases. »
« Avant, l'argent coulait à flot, maintenant j'éponge mes dettes. »
« Aujourd'hui, on prend un parapluie parce que la télé a dit qu'il allait pleuvoir. Autrefois, on aurait regardé le ciel. »
« Devant le musée du Louvre, un agent hurlait : Circulez ! Y a rien à voir. »
« On parle à une femme, on lui dit des phrases en sachant bien qu'elle ne comprend pas, comme on parle à un chien ou à un chat. »
« La conversation générale la plus bruyante tombe toujours au moment précis où l'on allait profiter du brouhaha pour dire à sa voisine quelque chose de confidentiel. »
« Toutes nos phrases sont dictées par les nécessités et les illusions de notre situation concrète. »
« Il fallait être Anglais pour inventer le rugby. Qui d'autre aurait pu penser à un ballon ovale ? »
« Aimer sans espoir, à blanc, ce serait parfait s'il ne fallait pas compter avec les intempéries de sa cervelle ! »
« On n'est jamais plus faible qu'au lendemain d'une victoire durement acquise, on est prêt à céder sur tous les points lorsqu'on a gagné ce qui nous semblait important. »
« Il y a des phrases qui ne peuvent s'écrire qu'à la main. »
« Que chacun aille à Dieu par le chemin qui lui plaît ! »
« Les phrases définitives sont quelquefois celles sur lesquelles on revient le plus vite. »
« "Blacks, Blancs, Beurs", si ça allait de soi dans la société française, on n'aurait pas besoin d'en faire un slogan. »