« La poursuite du bonheur, c'est une planète sur laquelle les ressources sont utilisées pour nourrir, physiquement et spirituellement, ses habitants. »
« Au lieu que c'est une vertu d'avoir pitié des moindres afflictions qu'ont les autres, c'est une espèce de lâcheté de s'affliger pour les nôtres propres. »
« C'est quasi le même de converser avec ceux des autres siècles que de voyager. »
« Toute science est une connaissance certaine et évidente. »
« C'est proprement ne valoir rien que de n'être utile à personne. »
« Je me tiendrai toujours plus obligé à ceux par la faveur desquels je jouirai sans empêchement de mon loisir, que je ne ferais à ceux qui m'offriraient les plus honorables emplois de la terre. »
« Pour examiner la vérité, il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut. »
« La parole a beaucoup plus de force pour persuader que l'écriture. »
« Je ne suis pas de ceux qui estiment que les larmes et la tristesse n'appartiennent qu'aux femmes, et que, pour paraître homme de cœur, on se doive contraindre à montrer toujours un visage tranquille. »
« Je réputais presque pour faux tout ce qui n'était que vraisemblable. »
« Lorsqu'on emploie trop de temps à voyager on devient enfin étranger en son pays. »
« La puissance de bien juger, de distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens, ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes. »
« L'amitié à moitié ne se peut exister car hors la première et bonne moitié se peut alors exister l'inamitié. »
« A moins les deux parties n'y gagnent, un accord ne saurait être permanent. »