« On parle à une femme, on lui dit des phrases en sachant bien qu'elle ne comprend pas, comme on parle à un chien ou à un chat. »
« Une personne peut d'autant plus facilement être abusée qu'elle est à la recherche de reconnaissance. »
« On peut, on doit abuser de la confiance d'une femme, mais jamais de sa méfiance... C'est dangereux. »
« Toutes nos phrases sont dictées par les nécessités et les illusions de notre situation concrète. »
« Il y a des phrases qui ne peuvent s'écrire qu'à la main. »
« Il y a deux choses qui sont sans limites : la féminité et les moyens d'en abuser. »
« Usez, n'abusez pas ; ni l'abstinence ni l'excès ne rendent un homme heureux. »
« Les phrases définitives sont quelquefois celles sur lesquelles on revient le plus vite. »
« Quelques phrases ont la forme d'une chandelle. Elles en ont aussi le pouvoir éclairant. »
« Persécuteur et persécuté sont identiques. L'un s'abuse en ne croyant pas avoir sa part de souffrance ; l'autre s'abuse en ne croyant pas participer à la culpabilité. »
« Le technique qui consiste à isoler du contexte de l'époque des phrases prononcées il y a quinze ou vingt ans n'est pas honnête. »
« Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. »
« Etre en bonne santé, c'est pouvoir abuser de sa santé impunément. »
« Communiquer ! Le grand mot, mais comme on en abuse ! Il signifie donner : on en fait le synonyme d'échanger. »