« La suprême ironie de l'amour n'est-elle pas de croire qu'il y a toujours un vainqueur et un vaincu, alors que l'amour se joue bien des amants et en fait ses esclaves. »
« On ne se fatigue pas de quelqu'un, vous savez, en fait, on se fatigue d'aimer. D'éprouver de l'amour. On veut bien avoir froid si le chauffage saute, mais on ne veut plus avoir mal si le cœur en fait autant. Cela s'appelle l'expérience. »
« Les mirages de la passion dans un cœur longtemps pur sont déconcertants. »
« N'essayez jamais d'être ce que vous n'êtes pas. »
« L'attendrissement est un sentiment agréable et entraînant comme la musique militaire. »
« Il y a des yeux grands ouverts au secret des yeux fermés. »
« Les mille clairons du désir, les mille tam-tams du sang résonnèrent dans mes veines, et les mille violons du plaisir attaquèrent leur valse pour nous. »
« Les vrais mobiles de nos actes ne sont-ils pas souvent dissimulés derrière une façade d'autant plus facile à ériger qu'elle répond à une nécessité instinctive ? »
« L'amour maternel est le plus près de la miséricorde divine. »
« Nos maladies nous ressemblent. »
« Nous vivons dans un monde où des activités de plus en plus nombreuses et pressantes concurrencent toujours plus durement celle qui consiste à se préoccuper de la poésie, que ce soit dans les livres ou dans le rapport à soi. »
« Il te faudra franchir la mort pour que tu vives. »
« C'est effrayant de vivre avec des gens qui vous connaissent. Ils vous empêchent de changer en ne s'apercevant pas que vous êtes un autre. »
« Le bonheur et le malheur sont toujours relatifs à quelque situation antécédente dont on conserve le souvenir. »