« Posséder vers l'âge de trente-cinq à quarante ans, et ne fût-ce qu'une seule fois, une femme qu'on connaît depuis longtemps et qu'on a aimée, c'est ce que j'appelle planter ensemble le clou d'or de l'amitié. »
« Il en est de la pointe de l'esprit comme d'un crayon, il faut recommencer à le tailler sans cesse. »
« Renouveler les choses connues, vulgariser les choses neuves : un bon programme pour un critique. »
« Dans tous les arts, il s'agit bien moins, au début de faire mieux que les autres, que de faire autrement. »
« La vie est une partie qu'il faut toujours perdre. »
« Tout revient au même. »
« La nature veut qu'on jouisse de la vie le plus possible et qu'on meure sans y penser. Le christianisme a retourné cela. »
« Tâcher de se guérir intimement, c'est déjà songer aux autres, c'est déjà leur faire du bien. »
« Parler de La Fontaine n'est jamais un ennui, même quand on serait bien sûr de n'y rien apporter de nouveau. »
« Ce qui fit leur bonheur deviendra leur supplice. Des lettres relues, des vers retrouvés, d'anciennes fleurs et des rubans fanés qui furent chers, des parfums qu'on a trop aimés: supplice! »
« Ecrire un roman pour moi, ce n'était qu'une manière indirecte d'aimer, et de le dire. »
« Ce bas monde est une vieille courtisane, mais qui ne cesse d'avoir de jeunes amants. »
« Le talent de la plupart des hommes se termine par un défaut qui se prononce et marque de plus en plus en vieillissant. »
« Quand on a un peu vieilli et comparé, cela rabat l'orgueil de voir à quel point le fond de nos destinées en ce qu'elles ont de misérable, est le même. »