« Chocolat ! Voilà bien un mot qui évoque des extases indescriptibles. Est-il un homme, une femme ou un enfant qui n'en a pas désiré, qui n'en a pas dévoré, et qui l'instant d'après, n'a pas rêvé d'en dévorer encore ? »
« Pourquoi, à l'instar des objets, n'existe-t-il pas un bureau des amours perdues et trouvées ? »
« Est-il un Français dont les cheveux ne blanchissent pas sur la tête à l'évoqué du péril évité ? »
« Un homme d'affaires a besoin de trois parapluies - un à laisser au bureau, un à laisser chez lui et un à oublier dans le train. »
« Dans l'administration, on ne doit pas dormir au bureau le matin sinon on ne sait plus quoi faire l'après-midi. »
« Présente, tu tiens dans tes limites, tu n'es que toi-même et le reste de l'univers me distrait de toi. Absente, tu es partout comme Dieu; rien ne te contient et tout t'évoque. Cela m'aide à comprendre l'absence omniprésente de Dieu. »
« On n'évoque pas une victoire, sans émouvoir les soldats qui y ont combattu. »
« Les Anglais gardent toute leur vie l'air perplexe et pourchassé d'hommes engendrés à la hâte entre les heures de bureau. »
« Toutes les fois que la fatalité se prépare à crever sur un point de la terre, elle l'encombre d'uniformes. C'est sa façon d'être congestionnée. »
« Seize heures : heure délicieuse où il est trop tard pour aller au bureau et trop tôt pour rentrer chez soi. »
« [...] il n'y a point de lendemain qui tienne, tant qu'on n'a pas doublé sans encombre le cap de la journée. »
« Oh ! combien ce monde de jours ouvrables est encombré de ronces ! »
« Dès que je suis prêt à travailler, le chat saute du bureau et s'installe sur ma feuille blanche. Vous me demandez comment j'écris? En fait, j'écris autour du chat. »
« La joie des autres est rarement contagieuse, elle évoque plutôt un bon repas qui nous est refusé. »