« Les fantômes existent. Ce sont les parasites de notre mémoire. Ils viennent tantôt du monde, tantôt du plus profond de notre être. Qui peut les conjurer ? »
« Nous appelons personnaliste toute doctrine, toute civilisation affirmant le primat de la personne humaine sur les nécessités matérielles et sur les appareils collectifs qui soutiennent son développement. »
« Dans une société fondée sur le pouvoir de l'argent, tandis que quelques poignées de riches ne savent être que des parasites, il ne peut y avoir de "liberté", réelle et véritable. »
« Les êtres humains ont souvent à cœur de se singulariser par de subtiles et déplaisantes variations, défectuosités, traits de caractère... - sans doute dans le but d'obliger leurs interlocuteurs à les traiter comme des individus à part entière. »
« Il y a des bravoures opiniâtres et ignorées qui se défendent pied à pied dans l'ombre contre l'envahissement fatal des nécessités et des turpitudes. »
« En fait de peinture, il n'y a plus guère que les communistes pour ignorer que Picasso est une des réussites les plus achevées de la bourgeoisie. »
« Il n'y a pas de différence entre le rêve et le souvenir. Par la mémoire nous croisons devant des rivages que nos yeux ignorent mais que notre cœur reconnaît pour les avoir visités avec la chaleur et la sincérité de notre jeunesse. »
« Un même fait porte des rameaux opposites et le malheur qu'il engendre annule le bonheur qu'il avait causé. »
« La vanité qu'il eut de vouloir se soustraire à ces visites d'usage et de politesse, qu'à la vérité on n'exige pas des candidats, mais qu'ils ne doivent pas non plus regarder comme avilissantes pour eux. »
« Une carrière se construit d'échecs aussi bien que de réussites. »
« La faiblesse humaine est d'avoir des curiosités d'apprendre ce qu'on ne voudrait pas savoir. »
« Certaines vérités ne nous paraissent invraissemblables que, tout simplement, parce que notre connaissance ne les atteint pas. »
« Le bonheur, comme la richesse, a ses parasites. »
« Il y a sur terre de telles immensités de misère, de détresse, de gêne et d'horreur, que l'homme heureux n'y peut songer sans prendre honte de son bonheur. »