« ... Le travail c'est d'être où l'on n'a pas choisi d'être, où l'on est contraint de demeurer - loin de soi et de tout. »
« Pour s'éprendre d'une femme, il faut qu'il y ait en elle un désert, une absence, quelque chose qui appelle la tourmente, la jouissance. Une zone de vie non entamée dans sa vie, une terre non brûlée, ignorée d'elle-même comme de vous. »
« Ce qu'on apprend dans les livres, c'est la grammaire du silence, la leçon de lumière. Il faut du temps pour apprendre. Il faut tellement plus de temps pour s'atteindre. »
« On pourrait recenser les livres suivant l'embarras d'en parler. »
« ... Tout se donne à voir, sur le ciel d'un visage. »
« C'est quoi, réussir sa vie, sinon cela, cet entêtement d'une enfance, cette fidélité simple: ne jamais aller plus loin que ce qui vous enchante à ce jour, à cette heure. »
« Il y a une beauté qui n'est atteinte que là, dans cette grande intelligence proposée à l'esprit par le temps vide et le ciel pur. »
« Vous mélangez tout. C'est votre façon à vous d'y voir clair: mélanger toutes sortes de lumières. »
« Si on devait dessiner l'intelligence, la plus fine fleur de la pensée, on prendrait le visage d'une jeune mère, n'importe laquelle. De même si on devait dire la part souffrante de tout amour, la part manquante, arrachée. »
« On n'apprend que d'une femme. On n'apprend que de l'ignorance où elle nous met quant à nos jours, quant à nos nuits. »
« Les enfants sont comme les marins: où que se portent leurs yeux, partout c'est l'immense. »
« Celui qui commande aux autres se met en position de Dieu. Celui qui commande et rit de ses commandements se met en position de diable. »
« Ce qui ne sert à rien sert à tellement de choses. »