« Une maladie, un deuil, on en parle... Mais un chagrin d'amour scelle les mots au bord des lèvres comme si une incompréhensible pudeur devait les retenir nous empêchant de les communiquer aux autres. »
« Accroche un sourire à ton visage, ça lui donne du charme. »
« Une vieille femme qui se respecte et qui désire conserver autour d'elle les affections et les plaisirs permis à son âge, doit soigner sa toilette avec plus de minutie que si elle avait vingt ans, non pas pour s'embellir mais pour se faire supporter. »
« La modeste et douce bienveillance est une vertu qui donne plus d'amis que la richesse et plus de crédit que le pouvoir. »
« Il y a dans l'aveu public des angoisses du cœur, et de ses voluptés non moins amères, une vanité et une profanation gratuites. »
« Est-il donc vrai que dans tout amour, il y a une souffrance en éclosion ? Pourquoi devons-nous toujours payer d'une incertitude, d'un doute, d'une angoisse même, nos plus petits bonheurs ? »
« J'ai besoin de l'hiver. Car pendant que la nature se repose, l'esprit, lui, peut entrer en ébullition. »
« C'est beau, c'est frais, c'est transparent, un enfant. C'est par lui que nous viennent les plus grandes leçons de la vie. »
« Les humbles travaux quotidiens, la simplicité de la vie, les modestes joies qu'on se tisse dans la couleur du temps qui passe, tout cela ressemble étrangement au bonheur. »
« Nous sommes une génération savante ; la vie instinctive, spontanée, aveuglément féconde de la jeunesse, s'est retirée de nous ; tel est le fait irréparable. »
« Tout bonheur doit sans doute se payer ; sa conquête, du moins, exige toujours un combat. »
« En vieillissant, nous perdons le sens des vérités fondamentales. »
« Un certain romantisme sommeille au cœur de toute femme. »
« Il faut sans doute payer le prix de ses amours comme on paie celui de ses ambitions. »