« Vivre, il n'y a là aucun bonheur. Vivre: porter de par le monde son moi douloureux. - Mais être, être est bonheur. Etre: se transformer en fontaine, vasque de pierre dans laquelle l'univers descend comme une pluie tiède. »
« En renonçant au monde et à la fortune, j'ai trouvé le bonheur, le calme, la santé, même la richesse; et en dépit du proverbe, je m'aperçois que qui quitte la partie la gagne. »
« Le bonheur n'est pas de ce monde, et les cœurs ardents l'y trouvent encore moins que les autres... Ce qu'on jette dans les cœurs ardents est si vite consumé ! »
« Le plus pur bonheur du monde renferme un pressentiment de souffrance. »
« On cherche souvent le bonheur à l'autre bout du monde, pour finalement le retrouver sur le seuil de notre porte quand on revient chez-soi. »
« Ce monde, tel qu'il est fait, n'est pas supportable. J'ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l'immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde. »
« Le bonheur est une chose tellement fragile, de nos jours. On dirait qu'il y en a à peine assez pour tout le monde. »
« Le bonheur, je ne pourrai l'avoir que si je réussis à soulever le monde pour le faire entrer dans le vrai, dans le pur, dans l'immuable. »
« Le bonheur, ça consiste à vivre penché au-dessus de deux bols à café, sur l'un on a écrit «toi», sur l'autre «moi» - et le monde peut crever la gueule ouverte. »
« Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre. »
« Il y aurait de quoi faire bien des heureux avec tout le bonheur qui se perd en ce monde. »
« L'amour a ce don particulier de transformer notre univers en béatitudes, et nous croyons, à ce moment-là, posséder toutes les aptitudes du monde au bonheur. »
« Allez de monde en monde, de richesse en richesse, vous ne trouverez pas votre bonheur. La terre entière ne peut pas plus contenter une âme immortelle qu'une pincée de farine, dans la bouche d'un affamé, ne peut le rassasier. »
« Le bonheur ! Quelqu'un t'a déjà dit ce que c'est ? Ça me paraît un fantôme après lequel tout le monde court et que personne ne réussit à attraper. »