« Quand tu veux te laver, prépare d'abord la serviette pour t'essuyer. »
« Le schizophrène construit des châteaux dans les nuages. Le psychotique y vit. Le psychanalyste touche les loyers. »
« Les hommes ne parleraient pas tant du ciel, si ce port fantôme les attendait vraiment au terme de leur odyssée. Le ciel n'a de réalité que celle de notre mal qui l'appelle. »
« Ecrire est un grand amour. L'amour est le cycle de la parole. »
« Aimer... Quel égoïsme ! Ce n'est ni plus ni moins qu'une façon de se faire plaisir en s'occupant de quelqu'un d'autre. »
« En politique comme ailleurs, y compris en amour, le succès est à ceux qui savent jouer, sur la scène publique, des rôles de composition et connaissent les lois de l'éloquence. »
« Les mêmes mots, dans une bouche nouvelle, prennent un accent de vérité qu'ils avaient perdu... »
« En ville, tenir le crottin pour parfum, préférer le silence d'un box aux rumeurs de salon, travailler plus à la perfection d'un appuyer qu'à la dilatation de son importance, c'est être sinon fou, du moins bête. »
« Si une femme veut une tiare de diamants, elle vous expliquera que ça lui fera économiser un chapeau. »
« Le temps perçu est forcément du passé, ce qui revient à dire que le présent a un arrière-goût de souvenir et que l'avenir projeté n'est qu'un futur souvenir, donc un passé à venir ! »
« L'angoisse, au fond, n'est qu'un dérivé de l'espoir. »
« J'aime le travail : il me fascine. Je peux rester des heures à le regarder. »
« Beaucoup de biens ne se produiraient pas s'il n'y avait pas de mal dans les êtres. »
« La jalousie est un sentiment qui dérape ! »