« Quand on écrit son journal personnel, on se rend compte d'une chose : on est conscient de son inconscient. »
« Le premier sot venu peut écrire : le premier sot venu sur deux peut faire de la critique littéraire ou théâtrale. »
« Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure. »
« Il suffit d'ouvrir un manuel de littérature grecque ou latine pour constater que les belles époques littéraires sont d'un demi-siècle alors que les littératures dites de décadence durent six cent ans. »
« Le journaliste, lui peut écrire n'importe quoi et se tromper sur tout, cela ne change rien, ses journaux se vendent toujours aussi bien ou aussi mal. »
« Le journaliste transforme les mots en armes. »
« Les critiques littéraires sont les cactus qui vivent de leurs piquants parmi les vautours qui vivent de leurs plumes. »
« Le journalisme est le règne de l'éphémère et du volatil. »
« Si la méchanceté suffisait pour faire fortune, il y a beaucoup de journalistes qui seraient célèbres. »
« Le journalisme, c'est le contact et la distance. »
« La différence entre littérature et journalisme, c'est que le journalisme est illisible et que la littérature n'est pas lue. »
« Cette manière d'élever le journalisme à la hauteur d'un spectacle permet à ses promoteurs de laisser croire qu'ils ont du talent. »
« Bien écrire sans personnalité peut suffire pour le journalisme. A la rigueur pour la science. Jamais pour la littérature. »
« Le journaliste est un interprète de la curiosité publique. »