« La mort révèle l'amour, c'est l'inconsolable qui pleure l'irremplacable. »
« L'homme est infiniment grand par rapport à l'infiniment petit et infiniment petit par rapport à l'infiniment grand ; ce qui le réduit presque à zéro. »
« Dieu n'entre pas dans les détails ! Les détails, il les abandonne à la créature, pour que la demi-liberté de l'homme trouve à s'employer. »
« Un secret qu'on est vraiment seul à détenir, un tel secret rendrait malades les plus robustes, et on peut même se demander s'il existe une conscience assez intrépide pour supporter ce tête-à-tête, sans en mourir. »
« La vie affective, à condition d'être sincère et pure de tout apocryphe, est donc une lenteur et un attardement. »
« La violence : une force faible. »
« On peut déclamer sa maladie ou réciter la mort des autres, mais sa mort propre, on la meurt toujours avec naturel. »
« La philosophie est toute entière préliminaire. A moins que ce ne soient les préliminaires qui soient déjà philosophie. »
« La mort est la maladie des bien portants et des malades. Quand on n'est pas malade, on est encore quelqu'un qui doit mourir. »
« L'homme détaché écrit le testament du bonheur le jour même de sa naissance. »
« Philosopher, c'est se comporter vis-à-vis de l'univers comme si rien n'allait de soi. »
« Le mourant est dans la situation d'un homme qui sort de chez soi sans la clef et ne peut plus rentrer parce que la porte fermée ne s'ouvre que du dedans. »
« C'est en plein tintamarre qu'il faut prêter l'oreille au chuchotement imperceptible de Dieu. »
« Comment le mensonge ne serait-il pas une tentation quand l'homme faible et puéril est si vite ébloui. »