« Le présent, c'est-à-dire la quotidienneté ambiante, nous assiège de toutes parts et ne cesse de nous convier à l'oubli des choses révolues. »
« Quand on pense à quel point la mort est familière, et combien totale est notre ignorance, et qu'il n'y a jamais eu aucune fuite, on doit avouer que le secret est bien gardé! »
« Le jour même où le sentiment se déclare, nous prenons nos dispositions pour n'être pas surpris par son déclin. »
« La gaffe est l'administration massive, intempestive et inopportune de ces vérités qu'une posologie civilisée dose en général goutte par goutte. »
« Il faut bien donner un nom à ce qui n'a pas de nom, à ce qui est impalpable... Tout compte fait, c'est là le métier des philosophes et de la philosophie. »
« On ne peut pas dire pourquoi. La raison de l'amour, c'est l'amour. La raison de l'amour, c'est qu'on aime. »
« Si la mort n'est pensable ni avant, ni pendant, ni après, quand pourrons-nous la penser ? »
« L'amour, c'est un problème résolu à l'infini. »
« Le meilleur des mondes n'est que le moins mauvais. »
« Il faut passionner les masses pour les organiser. »
« Si tout est permis, rien n'est permis. »
« La morale a toujours le dernier mot. »
« Dieu est une sorte de rien abyssal, et pourtant la vérité ne s'abîme pas dans cet abîme, ni ne s'écroule dans ce précipice. »
« Chaque repas que l'on fait est un repas de moins à faire. »