« A partir d'un certain âge, nos amours, nos maîtresses sont filles de notre angoisse. »
« La permanence et la durée ne sont promises à rien, pas même à la douleur. »
« Nous n'arrivons pas à changer les choses suivant notre désir, mais peu à peu notre désir change. »
« Le chagrin est égoïste, et ne peut recevoir de remède de ce qui ne le touche pas. »
« Notre mémoire et notre cœur ne sont pas assez grands pour pouvoir être fidèles. »
« Nous sommes le blé de Dieu. »
« Les choses éclatantes, on ne les fait généralement que par à-coups. »
« L'homme n'emporte dans la mort que ce qu'il renonça à posséder dans la vie. »
« Souvent, vous le savez, on dit d'un grand artiste : à côté de son génie, c'était une vieille bête qui avait les idées les plus étroites. »
« Une parole de celle que nous aimons ne se conserve pas longtemps dans sa pureté ; elle se gâte, se pourrit. »
« Ce n'est pas parce que les autres sont morts que notre affection pour eux s'affaiblit, c'est parce que nous mourrons nous-mêmes. »
« La société et même l'amitié de la plupart des hommes n'est qu'un commerce qui ne dure qu'autant que le besoin. »
« L'ingratitude attire les reproches, comme la reconnaissance attire de nouveaux bienfaits. »
« Le mérite des Allemands, c'est de bien remplir le temps ; le talent des Français, c'est de le faire oublier. »