« Vous avez raison. Il faut s'aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l'écrire, et puis il faut se baiser sur la bouche, sur les yeux et ailleurs. »
« Tu me consacres du temps, c'est le plus généreux de tous les cadeaux. »
« La photo fait du bruit, une déflagration dont l'écho se prolonge, et invente paradoxalement l'invisible silence des fêtes, des jeux, des pièces et des jardins. »
« Perdre, c'est connaître le vide. »
« Quand les gens racontent des mensonges, c'est que la vérité ne nous regarde pas, chacun a droit à son intimité. »
« Il est un silence plus calomnieux que le discours et j'ai mieux aimé quelquefois parler mal à propos que de me taire. »
« La culture, c'est le lieu où s'exerce l'activité humaine ; mêmes émotions, mêmes angoisses, mêmes désirs, mais pas nécessairement pour les mêmes choses. »
« Il y a toujours à perdre pour une femme à faire son amant de son ami, mais il y a beaucoup à gagner à faire son ami de son amant. »
« Oui : ce seul mot qui cimente tous les mariages n'est peut-être si court que parce qu'on craint la réflexion. »
« On répète les médisances, en citant leur auteur, pour s'en donner le plaisir sans danger. »
« Voulez-vous savoir comment il faut donner ? Mettez-vous à la place de celui qui reçoit. »
« Il y a plus de gens qui parlent pour ne rien dire qu'il y en a pour les écouter. »
« La solitude, on peut très bien s'y habituer, mais on ne s'habitue pas à la violence. »
« Il suffit d'envisager un seul instant la possibilité de sa disparition pour retrouver immédiatement le sens de la dignité humaine. »