Christian Bobin, né le 24 avril 1951 au Creusot en Saône-et-Loire où il demeure, est un écrivain français.
« L'enfance est ce que le monde abandonne pour continuer d'être monde. »
« A quoi reconnaît-on les gens fatigués. A ce qu'ils font des choses sans arrêt. »
« Le sentiment que j'ai de la vie est un sentiment musical - la musique, comme chacun sait, accomplissant ce prodige de disparaître dans le même temps où elle apparaît. »
« Sage, ce n'est pas une question de temps, c'est une question de cœur et le cœur n'est pas dans le temps. »
« Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent c'est pour toujours, des portes s'ouvrent que l'on ne soupçonnait pas, on entre et on ne reviendra plus en arrière. »
« On peut très bien faire une chose sans y être. On peut même passer le clair de sa vie, parler, travailler, aimer, sans y être jamais. »
« La télévision c'est le monde qui s'effondre sur le monde, une brute geignarde et avinée, incapable de donner une seule nouvelle claire et compréhensible. »
« La beauté est une manière de résister au monde, de tenir devant lui et d'opposer à sa fureur une patience active. »
« Prouver est un désir de savant ou de policier. Accueillir est un désir d'amoureux. »
« La maladie n'est jamais une cause. La maladie est une réponse, une pauvre réponse que l'on invente à une souffrance. »
« Ce qui est blessé en nous demande asile aux plus petites choses de la terre et le trouve. »
« Si la vie est immédiate et verte au bord des étangs, pour la rejoindre, il nous faut d'abord rejoindre ce qui en nous est comme de l'eau, comme de l'air, comme du ciel. »
« Le mal de la télévision, ce n'est pas dans la télévision qu'il est, c'est dans le monde. »
« Les jambes de vingt ans sont faites pour aller au bout du monde. »