« Sur sa branche, une fleur se croit toujours immortelle, même fanée. Comme nous. »
« J'aime à voir de beautés la branche déchargée - A fouler le feuillage étendu par l'effort - D'Automne, sans espoir leur couleur orangée - Me donne pour plaisir l'image de la mort. »
« La solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes. »
« Se glorifier de ses ancêtres c'est chercher dans les racines des fruits que l'on devrait trouver uniquement dans les branches. »
« Une bonne parole est comme un bon arbre dont la racine est solide et dont les branches vont jusqu'au ciel. Il donne ses fruits en chaque saison. »
« La campagne c'est cette musique, cette agitation de branches, de feuilles et de cris qui s'enfle et s'architecture quand on ferme les yeux. »
« La maison est un appareil à transporter avec soi, et la ville est une machine sur laquelle on vient se brancher. »
« La faculté de rire aux éclats est preuve d'une âme excellente. Je me méfie de ceux qui évitent le rire et refusent son ouverture. Ils craignent de secouer l'arbre, avares qu'ils sont de fruits et d'oiseaux, craintifs qu'on s'aperçoive qu'il ne s'en détache pas de leurs branches. »
« Les branches des arbres trop chargés rompent. »
« Le comble pour un couturier, c'est de se faire arrêter sur l'autoroute à l'embranchement d'une bretelle parce qu'il n'a pas sa ceinture ! »
« On ne peut rêver que si on a les pieds sur terre. Plus les racines sont profondes, plus les branches sont porteuses. »
« Il n'existe pas d'homme, si médiocre soit-il, qui n'ait connu, au moins durant une heure, le vertige d'être au-dessus de lui-même. La passion, comme les cyclones, fait voler indistinctement les branches saines et les feuilles sèches. »
« L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, - Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre, - Ferme les branches d'or de son rouge éventail. »
« Les contacts dans l'action, la race, le métier, le lit ou le stade étaient des contacts de branches et de feuilles qui s'entrelacent et se caressent d'arbre en arbre tandis que les troncs élèvent, dédaigneux, leur parallèles inconcilliables. »