« Car la vraie liberté n'est pas de secouer la loi extérieure ; la liberté est la conscience de la loi. Est libre non celui qui secoue la loi, mais celui qui s'en rend maître. »
« Il faut user les genoux davantage que les coudes. »
« ... La philosophie se convertit volontiers et souvent en une sorte de proxénétisme, spirituel si l'on veut. D'autres fois, en opium pour endormir les chagrins. »
« Toute opinion philosophique, tout axiome, toute proposition générale et solennelle, énoncée sous forme d'aphorisme, est une bêtise. »
« Penser, c'est parler avec soi-même. »
« Seul le travail peut pratiquement nous consoler d'être nés. »
« Le paradoxe est le moyen le plus tranchant et le plus efficace de transmettre la vérité aux endormis et aux distraits. »
« La faim de Dieu, la soif d'éternité et de survie, étouffera toujours cette pauvre joie de vivre qui passe et ne demeure point. »
« Le scepticisme, l'incertitude, ultime position où aboutit la raison exerçant son analyse sur elle-même, sur sa propre validité, est la base sur quoi le désespoir du sentiment vital va fonder son espérance. »
« La vraie science enseigne, avant tout, à douter et à ignorer. »
« La vieillesse égoïste n'est qu'une enfance consciente de la mort. Le vieux est un enfant qui sait qu'il doit mourir. »
« Dire que Dieu existe, sans dire ce qu'est Dieu et comment il est, équivaut à ne rien dire. »
« Quand l'homme ne travaille pas pour vivre et passer, il travaille pour survivre. »
« Il vaut mieux manquer de raison que d'en avoir trop. »