« La fatigue n'est pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit... »
« La dignité passe par le sentiment qu'on a de son utilité. »
« L'enfance. L'âge de la vie où tout semble possible, où on imagine qu'il suffira de vouloir changer son destin. »
« Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure. »
« A vouloir écarter le pire, on chasse aussi le meilleur. C'est aussi évident qu'à trop craindre la mort on oublie de vivre et qu'à la fin on meurt quand même. »
« C'est l'inconnu qui m'attire. Quand je vois un écheveau bien enchevêtré, je me dis qu'il serait bien de trouver un fil conducteur. »
« Une vie sans femme. Il n'y a pas de meilleur moyen pour devenir fou. »
« Dans la vie il faut se battre, se défendre, conquérir, réaliser ses rêves et ses désirs. »
« Une bonne réputation comme femme et comme ouvrière est plus avantageuse qu'un capital. »
« Les quinquagénaires sont des impatients. Comme si l'approche de la vieillesse nous donnait des ailes. Des ailes qui ne procurent pas l'assurance de voler bien haut. »
« L'âge entraîne une raréfaction des liens aux autres, puisque des compagnons disparaissent, alors que l'aptitude à contracter de nouveaux liens, d'autres amitiés, diminue. La vieillesse est seule. »
« Citation de citation de citation. Ainsi s'écrivent les livres. »
« La vraie tristesse de la solitude tient à ce que, loin d'y être seul avec soi, on y subit la pire compagnie, la présence intériorisée des autres, la loi du clan. »
« Pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et l'éternité. »