« Rien ne commence dans l'enfance, même si l'on se berce de premières fois. Tout a déjà pris racine avant, sans qu'on s'en aperçoive. »
« La conversation générale la plus bruyante tombe toujours au moment précis où l'on allait profiter du brouhaha pour dire à sa voisine quelque chose de confidentiel. »
« Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours... »
« Les écrivains écrivent peut-être pour cautériser à l'aide de mots les silences inconcevables et insupportables de l'enfance. »
« Voulez-vous profiter vraiment de votre jardin ? Mettez des vêtements souples et lâches, un grand chapeau de paille, ayez dans une main un râteau et dans l'autre une boisson glacée. Indiquez ensuite au jardinier la plate-bande qu'il doit bêcher. »
« Le sens de la vie personnelle est de retourner à l'enfance, ou plutôt de faire apparaître à nouveau l'enfant qui jamais n'a disparu. »
« L'enfance ne se vit pas dans l'action mais dans quelque chose de plus subtil, qu'on appelle l'innocence à défaut de pouvoir la mieux nommer. »
« Mieux vaut profiter des expériences faites par d'autres que de les faire soi-même. Mieux vaut croire que voir. »
« L'angoisse de l'écrivain, c'est de se retrouver vers l'oeuvre dépassée. Et pourtant d'y tenir comme à son être le plus intime, comme à son enfance même. »
« Il n'y a rien d'illogique comme les accidents. Ils n'ont aucun lien entre eux, et l'on ne peut pas, comme on le voudrait, profiter de l'un pour atténuer l'autre. »
« L'enfance est courte, la maturité infinie. »
« Les quatre âges de l'homme sont : la petite enfance, l'enfance, l'adolescence, l'obsolescence. »
« Le sommeil de l'enfance s'achève en oubli. »
« Il y a dans l'aurore du talent quelque chose de naïf et de hardi en même temps qui rappelle les grâces de l'enfance et aussi son heureuse insouciance des conventions qui régissent les hommes faits. »