« Le monde est une comédie pour ceux qui réfléchissent et un tragédie pour ceux qui sentent. »
« La contemplation de certains bonheurs dégoûte du bonheur : quel orgueil ! c'est quand on est jeune surtout que la vue des félicités vulgaires vous donne la nausée de la vie. »
« La jalousie d'un cœur de femme est l'obscure terreur que sa joie doit finir. »
« Un concept est une invention à laquelle rien ne correspond exactement, mais à laquelle nombre de choses ressemblent. »
« Il est faux de croire que l'échelle des craintes correspond à celle des dangers qui les inspirent. On peut avoir peur de ne pas dormir et nullement d'un duel sérieux, d'un rat et pas d'un lion. »
« Si l'on vous sert une tasse de café, ne vous efforcez pas d'y trouver de la bière. »
« Il faut, si l'on veut vivre, renoncer à avoir une idée nette de quoi que ce soit. L'humanité est ainsi, il ne s'agit pas de la changer, mais de la connaître. »
« Je suis fermement persuadé que les ânes, quand ils s'insultent entre eux, n'ont pas de plus sanglante injure que de s'appeler hommes. »
« Le parfums, les couleurs et les sons se répondent. »
« La seule excuse de la guerre, c'est qu'elle correspond à une folie de l'espèce humaine. »
« Que de femmes ont de la cervelle plein la poitrine ! »
« Rien ne m'a plus donné un absolu mépris du succès que de considérer à quel prix on l'obtient. »
« L'amour, après tout, n'est qu'une curiosité supérieure, un appétit de l'inconnu qui vous pousse dans l'orage, poitrine ouverte et tête en avant. »
« Les femmes sont généralement stupides. Quand on dit d'une femme qu'elle est très intelligente, c'est parce que son intelligence correspond à celle d'un homme médiocre. »