« L'admiration est un abandon heureux de soi-même, l'envie une revendication malheureuse du moi. »
« La vanité et la crainte du ridicule sont les traits les plus saillants du caractère français. C'est étrange, à coup sûr, la vanité étant neuf fois sur dix la source du ridicule. »
« Celui qui se croit supérieur aux autres a nécessairement meilleure opinion de lui-même que d'eux. »
« Le temps présent est semblable à la boule d'argile, le temps passé à la poussière de la terre, et le temps futur à la cruche. »
« Avec le traitement de texte, vous allez vous apercevoir que, pour chaque minute passée à écrire des mots, vous passerez au moins dix minutes à choisir dans quelle police de caractères les habiller. »
« La curiosité des enfants est un penchant de la nature qui va comme au-devant de l'instruction ; ne manquez pas d'en profiter. »
« Peut-on traiter d'hypocrite un homme qui essaie de sourire malgré une rage de dents ? »
« Il ne faut pas sournoisement respecter les morts. Il faut traiter leurs images en amies et aimer tous les souvenirs qui nous viennent d'eux. Il faut les aimer pour eux-mêmes et pour nous, dût-on déplaire aux autres. »
« Il y a une jouissance à savoir qu'on est pauvre, qu'on est seul et que personne ne songe à nous. Cela simplifie la vie. »
« Traite ton hôte en invité pendant deux jours. Le troisième, donne-lui une bêche. »
« L'aiguillon de la chaleur, comme un trait de guêpe, irrite. »
« Traitez les gens comme des cochons et vous obtiendrez un travail de cochons. Traitez les gens comme des hommes et vous obtiendrez un travail d'hommes. »
« N'est pas cocu qui veut. Si tu l'es, ta femme sera belle, tu seras bien traité d'elle, tu auras beaucoup d'amis, ton bien s'accroîtra. »
« La conscience est un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir. »