« La sensation d'être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l'absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons. »
« Le sentiment amoureux se mesure à l'ampleur du manque, à l'état fiévreux dans lequel l'absence de l'autre nous plonge. »
« Etant l'impression passionnée de la vie, les arts ont pour fonction de nous mettre devant la vie dans un état passionné. »
« Nous cherchons toujours à jeter un pont entre ce qui est et ce qui devrait être; et par là donnons naissance à un état de contradiction et de conflit où se perdent toutes les énergies. »
« Dans l'état du triomphe on peut goûter une jouissance d'orgueil telle, qu'elle donne l'illusion du bonheur. Mais cette surexcitation passagère est loin de la vraie et pure joie qui nous monte, au cœur quand nous sommes seuls. »
« Le plaisir crée entre le monde et nous un état d'harmonie où la conscience tend à se dissoudre. »
« Au XXIème siècle, il nous sera possible de choisir préalablement l'état mental dans lequel nous désirons être plongés, puis de fabriquer la molécule qui nous permettra d'y arriver. »
« Voilà le miroir où la nature nous présente ce que l'avenir nous préserve après la mort. Y voit-on apparaître quelque image horrible, quelque sujet de deuil ? N'est-ce pas un état plus paisible que n'importe quel sommeil ? »
« La nécessité de la guerre nous force, en dépit de nous-mêmes, à faire mille maux, et faire non plus d'état de la vie des hommes que d'un poulet. »
« Les choses ne sont pas difficiles à faire, ce qui est difficile c'est de nous mettre en état de les faire. »
« Nous sommes une nation où les intérêts supérieurs de l'Etat s'arrêtent aux frontières des intérêts inférieurs des particuliers. »
« Le basket, c'est bien ; parce que, vu l'état de la bouffe actuellement, je ne vois pas ce qui nous reste d'autre qu'un ballon à mettre dans un panier. »
« Si nous voulons que tout demeure en l'état, il faut que tout change. »
« Le vrai bonheur est un état terne, et sans valeur. Quand nous le goûtons sciemment, il passe et meurt : le jeu des saisons. »