« C'est au malheur à juger du malheur. »
« Nous avons beau faire, l'amour-propre est toujours le mobile plus ou moins caché de nos actions. »
« Après le malheur de naître, je n'en connais pas de plus grand que celui de donner le jour à un homme. »
« On place souvent dans les tableaux quelque personnage difforme pour faire ressortir la beauté des autres. »
« Si l'homme est ingrat, l'humanité est reconnaissante. »
« Tous mes jours sont des adieux. »
« L'éloquence est un fruit des révolutions : elle y croit spontanément et sans culture. »
« Le monde ne saurait changer de face sans qu'il y ait douleur. »
« On se livre d'autant plus vivement aux plaisirs qu'on se sent près de les perdre. »
« On compte ses aïeux quand on ne compte plus. »
« L'homme n'a qu'un mal réel : la crainte de la mort. Délivrez-le de cette crainte et vous le rendrez libre. »
« A l'horizon, la terre et le ciel sont confondus dans la même absence de couleurs. »
« La mort, selon les sauvages, est une grande femme fort belle, à laquelle il ne manque que le cœur. »
« Classer des milliers de livres et les transporter devrait constituer un exercice obligatoire pour tout postulant à l'écriture, ce qui l'inciterait sans doute à privilégier davantage la concision que la quantité. »