« Nos premiers maîtres de philosophie sont nos pieds, nos mains, nos yeux. Substituer des livres à tout cela, ce n'est pas nous apprendre à raisonner, c'est nous apprendre à nous servir de la raison d'autrui. »
« Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme. »
« L'impulsion du seul appétit est esclavage, l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. »
« Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat. »
« Peuples, sachez donc une fois que la Nature a voulu vous préserver de la Science, comme une père arrache une arme dangereuse des mains de son enfant. »
« Celui qui feint d'envisager la mort sans effroi ment.Tout homme craint de mourir, c'est la grande loi des êtres sensibles, sans laquelle toute espèce mortelle serait bientôt détruite. »
« Les femmes sauvages n'ont pas de pudeur, car elles vont nues. Je réponds que les nôtres en ont encore moins : car elles s'habillent. »
« Les citoyens d'un même Etat, les habitants d'une même ville ne sauraient vivre toujours seuls et séparés. »
« Le devoir d'une éternelle fidélité ne sert qu'à faire des adultères. »
« C'est l'imagination qui étend pour nous la mesure des possibles, et nourrit les désirs par l'espoir de les satisfaire. »
« J'ai besoin de me recueillir pour aimer. »
« C'est l'affluence des hôtes qui détruit l'hospitalité. »
« Le ridicule est l'arme favorite du vice. C'est par elle qu'en attaquant dans le fond des cœurs le respect qu'on doit à la vertu, il éteint enfin l'amour qu'on lui porte. »
« Généralement, les gens qui savent peu parlent beaucoup, et les gens qui savent beaucoup parlent peu. »