« Pour être capable de faire le don de soi, il faut avoir pris possession de soi dans cette solitude douloureuse hors de laquelle rien n'est à nous et nous n'avons rien à donner. »
« La mort du présent n'est rien ; c'est la perte de l'avenir en soi qui est déchirante. »
« Pour s'entendre entre mari et femme, entre collègues, entre amis, avec n'importe qui, entre les peuples, aux conférences de paix, il ne devrait y avoir que ce moyen : le silence. »
« Il n'y a que les causes perdues qui méritent qu'on les défende, que les questions sans réponse qu'il est nécessaire de poser. »
« "L'adulte" est mort. La cruauté des cours de récré règne aujourd'hui dans les bureaux feutrés des multinationales. »
« Un bon film c'est celui qui vaut le prix du ticket, du restaurant et de la baby-sitter. »
« Pourquoi Dieu écoute-t-il quand on lui demande des choses qui plus tard ne feront plus notre affaire ? »
« En amour comme en autre chose, il faut se soumettre. La passion du cœur, c'est une chose que tu peux conduire mais que tu ne peux empêcher d'être, à certains moments. »
« Mon médecin m'a recommandé d'arrêter les petits dîners pour quatre. A moins qu'il n'y ait trois autres personnes. »
« La solitude a deux facettes. Volontaire, elle élève et purifie. Obligatoire, elle étouffe et détruit. »
« Le temps peut causer de grands ravages, multiplier les ruines, anéantir les splendeurs architecturales, jamais il ne parviendra à détruire chez l'homme, quel que soit son âge, la conscience du beau. »
« Dieu pleure. Le vrai. A cause du faux. Qui dirige le monde. »
« Se haïr... Il ne fallait pas être le plus grand savant pour connaître que c'est la pire souffrance de l'homme. »
« On peut toujours interpréter ses rêves et ceux d'autrui ; dans ce domaine aux limites imprécises, une interprétation en vaut une autre, et la logique en est habituellement pour ses frais. »