« Te préoccuper de ton sort après la mort est aussi absurde que de t'interroger sur ce que devient ton poing en ouvrant la main. »
« C'est parce qu'il y a un vrai danger, de vrais échecs, une vraie damnation terrestre, que les mots de victoire, de sagesse ou de joie ont un sens. »
« J'aimerais mieux aller hériter à la poste que d'aller à la postérité. »
« Si l'on vit assez longtemps, on voit que toute victoire se change un jour en défaite. »
« La femme n'est victime d'aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux. »
« Le présent n'est pas un passé en puissance, il est le moment du choix et de l'action. »
« Il m'était plus facile de penser un monde sans créateur qu'un créateur chargé de toutes les contradictions du monde. »
« J'aime mieux être tiré à quatre épingles qu'à quatre chevaux. »
« Si tu es le préféré de la lune, que t'importent les étoiles ? »
« La supériorité des blancs sur les rouges est incontestable. Je n'en veux que les haricots pour exemple. »
« La parole ne représente parfois qu'une manière, plus adroite que le silence, de se taire. »
« Celui qui veut pénétrer au cœur du problème qui l'occupe doit faire preuve de souplesse, s'adapter, entrer par la petite porte, se laisser façonner par la situation. »
« Dieu a créé le rêve pour indiquer la route au dormeur dont les yeux sont dans l'obscurité. »
« Immobile, assis sans rien faire, le printemps vient, l'herbe pousse. »