« A vouloir écarter le pire, on chasse aussi le meilleur. C'est aussi évident qu'à trop craindre la mort on oublie de vivre et qu'à la fin on meurt quand même. »
« En observant on se sent plus grave et se sentant plus grave on se sent plus âgé. De là se croire plus sage, il n'y a qu'un pas que l'on franchit sans cesse. »
« On n'est jamais si fortement tenté de croire aux dieux que lorsqu'on devient dieu soi-même. Mais celui qui fait croire en lui a tout à gagner et le dieu tout à perdre. »
« Il y en a qui sont écrivains sans pouvoir écrire et d'autres qui écrivent sans être écrivains. Il y a la nature et il y a le talent. Il y a aussi l'absence de l'un comme de l'autre. »
« La connaissance n'est pas le pouvoir, mais elle est liberté. »
« Le créateur a bien peu d'influence sur sa créature si celle-ci ignore qu'elle est issue de lui. »
« L'utilisation de la foi de ceux qui croient par ceux qui ne croient pas mais qui prétendent croire, n'a rien à voir avec cette foi qui est un don personnel que Dieu fait à chaque croyant. »
« Comme le vent abat un chêne, une simple phrase détruit un rêve. »
« L'enfance. L'âge de la vie où tout semble possible, où on imagine qu'il suffira de vouloir changer son destin. »
« Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure. »
« C'est l'inconnu qui m'attire. Quand je vois un écheveau bien enchevêtré, je me dis qu'il serait bien de trouver un fil conducteur. »
« La violence, c'est un manque de vocabulaire. »
« Voyager est un travail qu'on fait tout seul. »
« Tu as deux poumons pour respirer, deux yeux pour voir, deux jambes pour marcher mais tu n'as qu'un cœur pour aimer, prends en soin... »