« L'amour, c'est parfois si intense, si fulgurant, presque douloureux, que nous ne pouvons le vivre que pendant quelques instants rares et privilégiés. Tenter de les prolonger, quelle erreur. »
« La famille est la plus pourrie des cellules sociales. Et des sociétés. La plus égocentrique. La plus despotique. »
« La violence, c'est un manque de vocabulaire. »
« Le monde devrait remercier cette étonnante cohorte de gens qui font toujours preuve d'une insolente et illogique gentillesse. »
« Voyager est un travail qu'on fait tout seul. »
« Il faut sans cesse et sans cesse passer par toutes les étapes de la désillusion, se retrouver seul et toucher le fond de sa détresse. Choisir le difficile, l'impossible, la nuit, ce qui n'est pas dit. Ecrire est à ce prix - Vivre aussi. »
« Il a neigé trois fois la hauteur des maisons - Il a plu quatre fois comme l'anse est profonde - Le vent a fait trois fois cent fois le tour du monde - Le soleil a poli des siècles de saisons - Et mes amours sont demeurées les mêmes - Je t'aime. »
« La francophonie, c'est un vaste pays, sans frontières. C'est celui de la langue française. C'est le pays de l'intérieur. C'est le pays invisible, spirituel, mental, moral qui est en chacun de vous. »
« La passion n'est pas la seule base du mariage. Il y a aussi l'amitié, la tendresse, la confiance, le respect, le support mutuel, la joie de voir grandir ses enfants. »
« La pensée naît de la contradiction. »
« L'amour, n'est-il donc qu'une idée, qu'un rêve irréalisable ? Une recherche désespérée de la perfection ? Ne peut-il pas se traduire par des gestes imparfaits, préparer un repas, aller travailler, sans pour autant perdre sa splendeur ? »
« La rumeur publique est plus forte que toutes les puissances de ce monde. »
« Les puissants des cieux, comme ceux de la terre n'accordent leurs faveurs qu'à ceux qui leur renvoient l'image de leur propre gloire. »
« La mémoire est l'art magique de la composition. »