« Je préfère mon nouveau dégoût à l'ancien goût dégoûtant. »
« Je préfère les femmes qui me donnent de l'argent sans faire l'amour avec moi aux femmes qui font l'amour avec moi sans me donner un sou. »
« Je crois que de moi on a déjà dit tout le mal qu'on puisse dire. Ce qui me semble original et rare reste le bien qu'on puisse découvrir dans mes actions. »
« Je remplace la mélancolie par le courage, le doute par la certitude, le désespoir par l'espoir, la méchanceté par le bien, les plaintes par le devoir, le scepticisme par la foi, les sophismes par la froideur du calme et l'orgueil par la modestie. »
« O mathématiques saintes, puissiez-vous, par votre commerce perpétuel, consoler le reste de mes jours de la méchanceté de l'homme et de l'injustice du Grand-Tout! »
« Le goût est la qualité fondamentale qui résume toutes les autres qualités. C'est le nec plus ultra de l'intelligence. Ce n'est que par lui seul que le génie est la santé suprême et l'équilibre de toutes les facultés. »
« Le mort ni le prisonnier n'a plus ni ami ni parent. »
« Vieil océan, ô grand célibataire... »
« A vaillans cuers, riens impossible. »
« Rien n'est dit. L'on vient trop tôt depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes. Sur ce qui concerne les moeurs, comme sur le reste, le moins bon est relevé. Nous avons l'avantage de travailler après les anciens, les habiles d'entre les modernes. »
« Es-tu triste ? Cherche autour de toi un service à rendre, une peine à consoler... »
« O mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées, depuis que vos savantes leçons, plus douces que le miel, filtrèrent dans mon cœur, comme une onde rafraîchissante. »
« C'était une journée de printemps. Les oiseaux répandaient leurs cantiques en gazouillements, et les humains, rendus à leurs différents devoirs, se baignaient dans la sainteté de la fatigue. »
« Les chefs-d'oeuvre de la langue française sont les discours de distribution pour les lycées, et les discours académiques. »