« A voir la manière dont on use auprès des malades dans les hôpitaux, on dirait que les hommes ont imaginé ces tristes asiles, non pour soigner les malades, mais pour les soustraire aux regards des heureux dont ces infortunés troubleraient la jouissance. »
« On est sensible aux mots qui veulent dire quelque chose, on dirait à les entendre qu'ils nous font vivre d'avance la joie qu'ils promettent. »
« Oh ! ce son grave des cloches, comme si les morts eux-mêmes tiraient la corde avec leurs pieds ! »
« S'il suffisait à tous les hommes de désirer pour réussir, personne ne souffrirait : car personne ne souhaite la souffrance. »
« Si jamais j'ai besoin d'une transplantation de cerveau, je choisirai un sportif, car je veux un cerveau qui n'a jamais servi. »
« Je croirais plutôt toutes les fables des légendes et le Talmud et le Coran que cette création universelle n'ait pas de créateur. »
« Les temps changent. Autrefois, c'était l'homme qui décidait. Il donnait la vie, la femme était comme un frigidaire. Enfin, un frigidaire chaud ! Dont l'homme tirait la poignée ! »
« Comment peut-on s'élever si ce n'est lentement, d'échelon en échelon ? Et à quoi bon le succès passager, mais si malhabile qu'il interdirait tout lendemain ? »
« Que de gens n'iraient pas à l'église si Dieu seul les y voyait. »
« Si je devais définir le génie, je dirais "quelqu'un capable de créer pour émouvoir les autres". »
« L'apiculteur était communiste par amour des abeilles dont il admirait l'organisation. La reine lui posait un problème. »
« Il n'est rien de parfait et de simple - de limité, d'harmonieux - comme un tableau accompli. On dirait une pensée. »
« Qui ôterait oisiveté du monde, bientôt périraient les arts de Cupidon. »
« Si jamais on te démet de tes fonctions, manifeste publiquement ta satisfaction, et même ta reconnaissance envers celui qui t'a rendu la quiétude et le loisir auxquels tu aspirais : ainsi éviteras-tu qu'à la disgrâce s'ajoute le sarcasme. »