« Ce ne sont pas les êtres qui existent réellement, mais les idées. »
« A partir d'un certain âge, nos amours, nos maîtresses sont filles de notre angoisse. »
« Dites-moi où est l'espérance de l'homme qui arrive à soixante ans sans avoir encore autre chose que l'espérance. »
« On ne supporte pas toujours bien les larmes qu'on fait verser. »
« Un mensonge souvent n'est qu'une vérité qui se trompe de date. Et cela peut se dire aussi bien de la science que de l'amour. »
« La permanence et la durée ne sont promises à rien, pas même à la douleur. »
« C'est un supplice pour l'homme qu'on lui résiste. C'en est un bien plus grand pour la femme que de résister. »
« On rencontre des hommes si vaniteux qu'ils arrivent à être fiers de ceux qui les font cocus. »
« Les seules lettres d'amour qui aient quelque utilité sont les lettres de rupture. »
« La perte vraiment irréparable est celle des désirs. »
« Les femmes attachent de l'importance à la pudeur physique pour avoir moins à se soucier de la pudeur morale. »
« Les hommes peuvent avoir plusieurs sortes de plaisirs. Le véritable est celui pour lequel ils quittent l'autre. »
« Le chagrin est égoïste, et ne peut recevoir de remède de ce qui ne le touche pas. »
« Nous n'arrivons pas à changer les choses suivant notre désir, mais peu à peu notre désir change. »