« Quand un metteur en scène a fini son film, il ne lui appartient plus. Ce qui reste à la fin, c'est comment le film est passé à travers soi. »
« La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre mais sur l'amour de la paix. »
« Le paradis. C'est une sphère impalpable. Il y a beaucoup de lumière, évidemment. Et une musique merveilleuse. »
« Ignorer le passé, c'est aussi raccourcir l'avenir. »
« Quand un homme imite un singe, c'est toujours pour rire du ridicule de l'animal. Quand on me dit que "le singe imite l'homme", je ne le vois pas différemment. »
« Chacun vit une fin du monde en vieillissant. »
« Le monde fleurit par ceux qui cèdent à la tentation. »
« Sème du bonheur dans le champ du voisin, tu seras surpris de constater ce que le vent fera produire au tien. »
« Il n'y a que deux attitudes : se résigner ou se révolter. Toutes deux exigent la même liberté et la même lucidité. Malheureusement, nos révoltés sont encore et toujours beaucoup trop résignés, et nos résignés beaucoup trop révoltés. »
« On appelle charme féminin le cache-sexe de la connerie. »
« Le grand péché du monde moderne, c'est le refus de l'invisible. »
« Paris est une grosse tête par rapport à la France. La France devient hydrocéphale, et ce n'est pas dans les grosses têtes qu'il y a les gros cerveaux. »
« L'eucharistie n'est pas un dessert pour enfants sages, c'est une relation de combat. »
« Ce que j'appelle vivre n'est pas autre chose que la conscience que l'humanité a d'elle-même. »