« Les hôpitaux, les prisons et les putes, telles sont les universités de la vie. J'ai passé plusieurs licences, vous pouvez me donner du Monsieur. »
« Je retourne aux putes et au scotch, pendant qu'il est encore temps. Si j'y risque ma peau, il me paraît moins grave de causer sa propre mort que celle des autres. »
« Toi, tu es laid, et tu ne connais pas ta chance : au moins, si on t'aime, c'est pour une autre raison. »
« Les mariages, les liaisons, les amours d'une nuit l'avaient convaincu que l'acte sexuel ne valait pas ce que les femmes exigeaient en échange. »
« J'ai un projet, devenir fou. »
« La poésie en dit long et c'est vite fait. La prose ne va pas très loin et prend du temps. »
« Certains ne deviennent jamais fous... Leurs vies doivent être bien ennuyeuses. »
« Dans la vie, ne gagnent que ceux qui s'entêtent et auxquels la chance sourit. D'autant que, plus vous tenez ferme sur vos positions, et plus la chance peut se montrer bonne fille. Mais la plupart des humains lèvent le pied et échouent. »
« Des gens qui n'ont jamais de moments de folie. Quelle horreur que leur vie! »
« Bien sûr qu'il y a des gens honnêtes, sincèrement droits, sur lesquels on peut compter jusqu'à la mort. Mais ils ne sont pas drôles. Tandis qu'une crapule... »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« La fatigue n'est pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit... »
« La dignité passe par le sentiment qu'on a de son utilité. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »