« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« On peut toujours interpréter ses rêves et ceux d'autrui ; dans ce domaine aux limites imprécises, une interprétation en vaut une autre, et la logique en est habituellement pour ses frais. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« C'est au rythme de mon cœur que battent mes mots. »
« La tombe ferme un ciel pour en ouvrir un autre. »
« L'amour que l'on refuse aux uns finit tôt ou tard par manquer à tous les autres, même à celui ou celle que l'on croit adorer. »
« La musique double la vie. »
« Il est tombé pour nous le rideau merveilleux - Où du vrai monde erraient les fausses apparences, - La science a vaincu l'imposture des yeux, - L'homme a répudié les vaines espérances. »
« A certains moments, il semble qu'on ait besoin d'une âme attentive, étrangère à soi, pour s'assurer de ce que l'on est. Seul, on ne s'entend plus vivre... »
« C'est là une des contradictions de la littérature, qu'il y a un temps pour vivre, et un temps pour écrire, et que, dans le temps où l'on écrit, on n'a guère celui de vivre. »
« Rien ne commence dans l'enfance, même si l'on se berce de premières fois. Tout a déjà pris racine avant, sans qu'on s'en aperçoive. »
« Nul ne peut se vanter de se passer des hommes. »
« Le téléspectateur est un concept de statisticien, un être mathématique opérationnel dont notre époque use et abuse, et auquel on donne volontiers la plénitude d'une personne. »
« Passer de l'appauvrissement à la pauvreté, comme on va de l'humiliation à l'humilité. »