« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Eviter les sujets sérieux en début de repas. Ils figent et font parfois flotter au-dessus de la nappe des nuages de malaise qu'il est ensuite très difficile de faire lever. »
« Nous commençons tout juste à comprendre qu'il est important d'avoir un passé, si nous voulons que l'avenir ait du sens. »
« Une bonne définition de l'histoire pourrait être : la catégorie de phénomènes humains qui est à tendance catastrophique ; ou si l'on préfère, le niveau de la vie collective où s'entretiennent les catastrophes. »
« L'argent ce n'est pas la jeunesse, mais ça console un peu de vieillir. »
« Le plaisir du bien-être et du confort acquiert la valeur et les nuances d'une véritable joie esthétique. »
« Trois copains qui s'avancent sur une ligne n'ont besoin de personne, ni de la nature, ni des dieux. »
« Jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l'homme qu'à la guerre. »
« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. »
« Ce que le peuple ne croit pas mardi, il finit par le croire vendredi; il suffit de le vouloir assez longtemps. »
« Une bonne imitation est une nouvelle invention. »
« Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. »