« Jamais les philosophes ne feront une secte de religion. Pourquoi ? C'est qu'il n'écrivent point pour le peuple, et qu'il sont sans enthousiasme. »
« La vraie religion consiste à se garder d'un genre de croire qui nous délivrerait de vouloir. »
« Les livres ne parlent pas du monde : ils disent l'empreinte du monde sur ton cœur. »
« Les hommes livrent leur âme, comme les femmes leur corps, par zones successives et bien défendues. »
« Accéder à la béatitude : il n'y a pas d'autre raison de philosopher. »
« L'amour ne peut s'apprendre dans les livres, car l'amour est un petit dieu malin qui volette, invisible, de-ci, de-la, vous assomme puis s'enfuit comme les premières hirondelles printanières. »
« Il y a des mots si opulents qu'ils vous délivrent par leur seul pouvoir. »
« Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, il s'agit maintenant de le transformer. »
« Le lit, c'est le champ de l'esprit délivré de la pesanteur. Il faut être couché pour voir le ciel. »
« La philosophie, ça vient avec l'âge. Quand on a vu des guerres, des naufrages, des supplices, alors on commence à philosopher. »
« Écrivez vingt livres. Un critique vous jugera en vingt lignes, et vous ne serez pas le plus fort. »
« Ce qui fait qu'on goûte médiocrement les philosophes, c'est qu'ils ne nous parlent pas assez des choses que nous savons. »
« Mais il n'y a que dans les livres où les destinées se reconstituent à travers des albums jaunis. »
« Le public qui aime les livres est restreint, mais ferme dans ses choix, et courageux dans ses curiosités. »