« Ce qui manque à l'exposition, le desideratum que je recommande aux chercheurs, c'est un pétrin mécanique à bon marché. »
« La beauté de la femme est un fruit délicat: elle fleurit partout, mais elle ne mûrit qu'en espalier contre un mari. »
« Lorsqu'une révolution est accomplie dans les moeurs, elle ne tarde guère à se traduire dans les lois. »
« Vous introduisez la campagne dans les habitations de la ville, et vous urbanisez l'entourage, les habitudes, le labeur même du campagnard. »
« Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! »
« Il n'y a de bons professeurs que ceux en qui subsiste la révolte de l'élève. »
« Aucune parole ne précède les vrais départs. »
« Le livre n'est pas. La lecture le crée, à travers des mots créés, comme le monde est lecture recommencée du monde par l'homme. »
« Je jette avec grâce mon feutre, - Je fais lentement l'abandon - Du grand manteau qui me calfeutre, - Et je tire mon espadon; - Elégant comme Céladon, - Agile comme Scaramouche, - Je vous préviens, cher Mirmydon, - Qu'à la fin de l'envoi je touche! »
« La meilleure prière est la plus clandestine. »
« L'anecdote, c'est la boutique à un sou de l'histoire. »
« Agir, c'est une création continue. »
« J'ignorais la douceur féminine. Ma mère - Ne m'a pas trouvé beau. Je n'ai pas eu de soeur. - Plus tard, j'ai redouté l'amante à l'oeil moqueur. - Je vous dois d'avoir eu, tout au moins, une amie. - Grâce à vous une robe a passé dans ma vie. »
« La haine est un carcan, mais c'est une auréole. »