« Il est dangereux pour un philosophe attaché à un grand (si jamais les grands ont eu auprès d'eux un philosophe) de montrer tout son désintéressement: on le prendrait au mot. »
« L'homme, disait M..., est un sot animal, si j'en juge par moi. »
« Pour parvenir à pardonner à la raison le mal qu'elle fait à la plupart des hommes, on a besoin de considérer ce que ce serait que l'homme sans sa raison. C'était un mal nécessaire. »
« Le poisson est le seul animal à qui on en veut quand il ne mord pas. »
« ... La récompense de ces actions est dans le cœur de celui qui les a faites. Il semble qu'en nous les payant, on nous les ôte. »
« J'ai renoncé à l'amitié de deux hommes. L'un parce qu'il ne m'a jamais parlé de lui; L'autre parce qu'il ne m'a jamais parlé de moi. »
« C'est l'homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l'organisation du travail, et hors de l'usine il garde la même peau et la même tête. Dépersonnalisé au travail, il demeurera dépersonnalisé chez lui. »
« Vécue, la souffrance n'en est pas pour autant reconnue. »
« Si Dieu nous prend un à un nos amis, c'est pour faire d'eux les étoiles de notre espérance et de notre ciel. »
« Sans l'incertitude l'aventure n'existerait pas. »
« Marcher comme une feuille morte tombée de l'arbre que le vent emporte, sans savoir si c'est le vent qui vous porte ou si vous portez le vent... »
« Écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenons à arracher au monde un morceau. »
« Marcher vraiment, c'est aller au rythme de la fleur qui s'ouvre. »
« Celui qui vit de peu vit beaucoup. »