« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« Les hommes sont comme les plantes : la douceur et le parfum du fruit proviennent du sol et de l'ensoleillement dont ils ont joui. »
« Si je n'espère rien, rien ne me fera craindre. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Le péché fait par force est toujours pardonné. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« Ce qui caractérise la communication c'est d'être unilatérale. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« C'est au rythme de mon cœur que battent mes mots. »
« Nos démocraties électives ne sont pas, ou de façon inaccomplie, des démocraties représentatives. »
« Quand on parle du passé, soit on oublie, soit on rabâche. »
« Le bonheur est en quelque sorte, ce qui met un point d'arrêt à la fuite en avant du désir. »
« Depuis le 11 septembre nous avons régressé sur l'idéal kantien de paix universelle. Pour Kant le signe principal de reconnaissance des peuples consistait en l'hospitalité. Aujourd'hui, nous en sommes loin. »