« Le pucelage est le plus riche trésor des filles. Mais il est bien malaisé de garder longtemps un trésor dont tous les hommes possèdent la clef. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Ne pleurez pas en public. »
« Homme, n'as-tu jamais goûté de ton sang, quand par hasard tu t'es coupé le doigt ? Comme il est bon, n'est-ce pas. »
« Les crayons c'est pas du bois et de la mine, c'est de la pensée par les phalanges. »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Le doute est un hommage rendu à l'espoir. »
« Ce ne sont ni les hommes, ni les passions, encore moins les idées qui mènent le monde. Mais les mots, rien que les mots. »
« Le déraisonnable de l'opéra réside dans le fait qu'on y utilise des éléments rationnels, qu'on y cherche une certaine matérialité et un certain réalisme, alors que la musique anéantit tout cela. »
« Il faut être bien léger pour être dans le vent. »
« J'ai reçu la vie comme une blessure et j'ai défendu au suicide de guérir la cicatrice. »
« Il faut tenir le pot de chambre aux ministres tant qu'ils sont en place, et le leur verser sur la tête quand ils n'y sont plus. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes : la conclusion morale est absente. »