« La femme n'est victime d'aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux. »
« Le présent n'est pas un passé en puissance, il est le moment du choix et de l'action. »
« Il m'était plus facile de penser un monde sans créateur qu'un créateur chargé de toutes les contradictions du monde. »
« La parole ne représente parfois qu'une manière, plus adroite que le silence, de se taire. »
« Rien ne dure toujours, nous sommes voués à la nouveauté. »
« Quand on est bien dans sa peau, voyager, c'est être ailleurs, ce n'est plus être loin. »
« La création n'avait d'autre utilité, d'autre vocation que de dire la liberté intime, profonde, de l'être humain, par-delà tout ce qui tend à la réduire, à la détruire même. »
« On devrait apprendre la patience dans un pays étranger, car c'est là la vraie mesure du voyage. Si l'on ne souffre pas de la frustration de ses habitudes, comment peut-on être certain que l'on est vraiment en train de voyager ? »
« En amitié comme en amour, les illusions jouent parfois un rôle central. »
« Il n'y a que les causes perdues qui méritent qu'on les défende, que les questions sans réponse qu'il est nécessaire de poser. »
« "L'adulte" est mort. La cruauté des cours de récré règne aujourd'hui dans les bureaux feutrés des multinationales. »
« Tout le grand charme poignant de la vie vient peut-être de la certitude absolue de la mort. Si les choses devaient durer, elles nous sembleraient indignes d'attachement. »
« Il n'existe pas de lieu où rester quand on a perdu sa maison. »
« Si je prétendais assumer à l'infini les conséquences de mes actes, je ne pourrais plus rien vouloir. »