« Quand on a vingt ans, on pense avoir résolu l'énigme du monde ; à trente ans, on commence à réfléchir sur elle et à quarante, on découvre qu'elle est insoluble. »
« Les lettres anonymes ont le grand avantage qu'on n'est pas forcé d'y répondre. »
« L'école est la seule plate-forme où il y a un minimum d'égalité et dans laquelle on peut se sentir citoyen. »
« La danse, un minimum d'explication, un minimum d'anecdotes, et un maximum de sensations. »
« La femme de trente ans, c'est une femme de vingt qui n'en a pas quarante. »
« La femme de quarante ans cherche furieusement et désespérément dans l'amour la reconnaissance qu'elle n'est pas encore vieille. Un amant lui semble une protestation contre son acte de naissance. »
« Savez-vous ce qu'est une femme ? C'est quarante kilos d'eau, huit kilos de graisse, quatre kilos de chaux, cent vingt-sept grammes de sucre et douze grammes de fer. »
« A vingt ans, les désirs nous empêchent de voir la vérité ; mais passé quarante ans il ne reste que des vérités réelles et fragiles : les capacités et les lacunes. »
« Le roman, c'est comme une poubelle. Vous pouvez y jeter ce que vous voulez : des lettres, des poèmes, des dialogues. »
« Dans un monde bien fait, on devrait pouvoir échanger une femme de quarante ans contre deux de vingt, comme un billet de banque. »
« Dans la république des lettres, rien n'est plus méprisable que l'ineptie des éloges. »
« Ecrire des lettres, c'est se mettre nu devant les fantômes ; ils attendent ce moment avidement. Les baisers écrits ne parviennent pas à destination, les fantômes les boivent en route. »
« Le métier des lettres est tout de même le seul où l'on puisse sans ridicule ne pas gagner d'argent. »
« C'est la fierté des hommes des lettres d'arriver dans la considération des femmes tout de suite après les cabotins. »