« Les interminables amours épistolaires des romantiques n'auraient pas eu cours s'il y avait eu le téléphone à cette époque. »
« Une phrase trop chargée d'adjectifs est comme une armée où chaque soldat serait accompagné de son valet de chambre. »
« Si le Christ avait pu prévoir ce qu'on lui ferait dire après son départ, il n'aurait jamais osé parler en paraboles. »
« Le sexagénaire, s'il faut en croire le langage, serait-il enfin arrivé à l'âge du sexe ? »
« Une solution qui vous démolit vaut mieux que n'importe quelle incertitude. »
« Cette vie artistique, que nous savons ne pas être la vraie, me paraît si vivante et ce serait ingrat que de ne pas s'en contenter. »
« Avant, l'argent coulait à flot, maintenant j'éponge mes dettes. »
« La réalité, elle serait très bonne et très simple, si l'homme ne s'était pas mis en tête de vouloir expliquer ce qu'elle est. »
« Avant les médias, il y avait une limite physique à l'espace qu'une personne pouvait occuper toute seule. »
« Avec un escalier prévu pour la montée on réussit souvent à monter plus bas qu'on ne serait descendu avec un escalier prévu pour la descente. »
« Quand on veut vivre parmi les hommes, il faut laisser chacun exister et l'accepter avec l'individualité, quelle quelle soit, qui lui a été départie. »
« Comme il serait préférable que nous comprenions que nous sommes solitude. »
« Si l'on avait autant de soin d'être ce qu'on doit être que de tromper les autres en déguisant ce que l'on est, on pourrait se montrer tel qu'on est, sans avoir la peine de se déguiser. »
« Lorsqu'un amour est notre vie, quelle différence y a-t-il entre vivre ensemble ou mourir ensemble ? »