« Le mort ni le prisonnier n'a plus ni ami ni parent. »
« Es-tu triste ? Cherche autour de toi un service à rendre, une peine à consoler... »
« On ne sait jamais ce qu'il y a dans la tête d'un enfant en dehors de ce que nous y avons mis. »
« Votre main droite sait certainement ce que fait votre main gauche, mais elle ne le dit pas. Louons sa discrétion. »
« Il ne peut y avoir de totalité de la communication. Or la communication serait la vérité si elle était totale. »
« Entre deux individus, l'harmonie n'est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir. »
« Il est peu de vertus plus tristes que la résignation ; elle transforme en fantasmes, rêveries contingentes, des projets qui s'étaient d'abord constitués comme volonté et comme liberté. »
« Les femmes d'aujourd'hui sont en train de détrôner le mythe de la féminité; elles commencent à affirmer concrètement leur indépendance; mais ce n'est pas sans peine qu'elles réussissent à vivre intégralement de leur condition d'être humain. »
« Dieu donne à la franchise, à la fidélité, à la droiture un accent qui ne peut être ni contrefait, ni méconnu. »
« Une constitution qui est faite pour toutes les nations n'est faite pour aucune. »
« La vérité est une seule, l'erreur est multiple. Ce n'est pas un hasard si la droite est pluraliste. »
« Le mariage multiplie par deux les obligations familiales et toutes les corvées sociales. »
« La terre entière, continuellement imbibée de sang, n'est qu'un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu'à la consommation des choses, jusqu'à l'extinction du mal, jusqu'à la mort de la mort. »
« Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure. »